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Congrès de la FNEDT Le renouveau des EDT sous le printemps camarguais

La FNEDT a tenu son 91e congrès annuel à Arles (Bouches-du-Rhône) du 6 au 8 mars dans un format renouvelé. Il s’agissait du premier congrès de la présidence Largeau et de la direction d’Erwan Charpentier.

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Avec plus de 280 participants de toutes les régions de France, le premier congrès ouvert par Philippe Largeau, le nouveau président de la FNEDT (Fédération nationale entrepreneurs des territoires), ayant succédé à Gérard Napias, est un succès.

Comme fil rouge de cette rencontre, la Fédération avait choisi « La prestation de service : solution aux changements et mutations », en particulier du côté opérationnel avec les changements climatique, démographique, énergétique et politique. Le président a rappelé que « le secteur des ETA est en croissance de 60 % du nombre des actifs ; ces entreprises représentent 30 % du chiffre d’affaires du machinisme agricole en France ».

Ce congrès a proposé un nouveau format avec en ouverture un grand témoin, conférencier et agro-climatologue : Serge Zaka, qui a mis en perspective les changements du climat et la projection des modifications de l’agriculture pour 2050 et au-delà. De nouveaux ateliers thématiques avec des experts ont également fait leur apparition. Pour cette année les thèmes étaient les suivants :

Cette convention faisait également la part belle au business avec un speed dating et des rencontres avec les fournisseurs sponsors de l’évènement.

 

« Nous sommes un acteur incontournable de la ruralité, mais nous ne sommes pas souvent écoutés au niveau national », a déclaré Philippe Largeau, avant de reprocher le manque de soutiens à destination des ETA lors des moments de crise agricole. « Alors que bien souvent les ETA servent de banques, les aides sont plus facilement accordés aux agriculteurs. Pourtant, 55 % des entrepreneurs rencontrent des délais de paiement allongés (plus de soixante jours) », a-t-il ajouté.

Le point presse a été l’occasion pour le président de rappeler les principales revendications syndicales des ETA : 

« Si nous ne sommes pas écoutés, a poursuivi Philippe Largeau, nous devrons organiser une journée nationale pour aller déposer nos certificats phyto auprès des préfectures. En effet, des prestations hors cadre réglementaire sont effectuées sans contrôle, alors que les ETA certifiées sont surcontrôlées. »

Le congrès s’est clôturé par une table ronde économique sur les besoins en financement et la gestion des encours des entreprises de travaux agricoles.

En plus de ces moments de développement personnel et de réflexion sur le métier d’entrepreneur, ce grand rendez-vous a été l’occasion d’échanger autour de moments de convivialité et d’hospitalité camarguaise.

 

 

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